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Poésie : parce que les poètes le disent le mieux

LES CHOSES PAS FAITES AUPARAVANT
Les choses qui n'ont pas été faites avant
Ce sont les choses à essayer.
Christophe Colomb rêvait d'un rivage inconnu
Au bord du ciel lointain.
Et son cœur était audacieux et sa foi était forte
Alors qu'il s'aventurait dans de nouveaux dangers
Et il n'a prêté aucune attention aux foules moqueuses
Ou les peurs de l'équipage qui doute.
Les choses qui n'ont pas été faites avant
Sont les tâches qui en valent la peine aujourd'hui.
Faites-vous partie du troupeau douteux, ou
Êtes-vous l'une des âmes timides qui caille
Sous les huées de l'équipage sceptique
Ou oses-tu, que tu gagnes ou échoues
Frappez pour le but qui est nouveau?
INCONNU

PAR LE TOUCHER DE LA MAIN DU MAÎTRE
Le commissaire-priseur se demandait
si ce vieux violon sale et endommagé
valait la peine qu’il gaspille son temps
à faire monter les enchères.
Aussi s’empressa-t-il de le brandir
devant la salle des ventes tout en déclarant,
un sourire au coin des lèvres
« Combien allez-vous me donner pour ce vieux violon ?
Qui veut ouvrir les enchères ?
Disons un euro—un euro—Qui propose deux euros ? Deux euros.
Qui propose trois euros ?
Trois euros une fois, trois euros deux fois, je vais l’adjuger à trois euros. »
Mais soudain, du fond de la salle, s’approche un homme aux tempes grisonnantes.
Il saisit l’archet, essuie la poussière qui couvre le vieux violon,
et se met à l’accorder.
Puis il se met à jouer une mélodie sublime,
aussi douce que le chant des anges.
Quand la musique s’éteint,
au bout de plusieurs minutes,
le commissaire-priseur reprend d’une voix paisible et grave :
« A quel prix commence l’enchère ? »
Il brandit le violon avec respect.
« Mille euros, qui dit deux mille euros ?
Deux mille euros, qui propose trois mille euros ?
Trois mille euros une fois—trois mille euros deux fois—
adjugé pour trois mille euros ! »
Les gens applaudissent. Mais quelques personnes demandent :
« Mais qu’est-ce qui a changé la valeur de ce violon ?
Nous ne comprenons pas ! »
La réponse tombe : « Le toucher de la main du maître ! »
Tant d’hommes et de femmes, meurtris et marqués par le péché,
prisonniers d’une vie désaccordée et dépourvue de sens,
ont été mis aux enchères de notre société,
offerts à un prix dérisoire à l’appétit d’une foule insensible et cruelle,
à la manière de ce vieux violon.
Un plat de lentilles—un verre de vin,
un jeu de cartes,
et les voilà qui se remettent à distribuer les cartes…
une fois—deux fois—adjugé.
C’est alors que le Maître arrive.
Et la foule insensible et cruelle ne peut comprendre,
ni la valeur d’une âme perdue,
ni le changement que le simple toucher,
de la main du Maître peut opérer en elle.
MYRA BROOKS WELCH



LES LEÇONS DES OIES

Fait 1 : Lorsque chaque oie bat des ailes, cela crée un "soulèvement pour les oiseaux qui suivent". En volant dans une formation en "V", l'ensemble du troupeau ajoute 71% de portée de vol en plus que si chaque oiseau volait seul.

Leçon : Lorsque les gens partagent une direction et un sens commun, la communauté peut aller où elle va plus rapidement et plus facilement parce qu'elle voyage sur la poussée les unes des autres.

Fait 2 : Lorsqu'une oie tombe hors de sa formation, elle ressent soudainement la traînée et la résistance de voler seule. Il se remet rapidement en formation pour profiter de la puissance de levage de l'oiseau immédiatement devant lui.

Leçon : Si nous avons autant de bon sens qu'une oie, nous restons en formation avec ceux qui se dirigent là où nous voulons aller. Nous sommes disposés à accepter leur aide et à apporter notre aide aux autres.

Fait 3 : Lorsque l'oie de tête se fatigue, elle retourne dans la formation et une autre oie vole vers la position de pointe.

Leçon : Il est avantageux de faire à tour de rôle les tâches difficiles et de partager le leadership. Comme pour les oies, les gens sont interdépendants des compétences, des capacités et des arrangements uniques de dons, de talents ou de ressources des uns et des autres.

Fait 4 : Ces oies qui volent en formation klaxonnent pour encourager celles qui sont devant à suivre leur vitesse.

Leçon : Nous devons nous assurer que nos coups de klaxon sont encourageants. Dans les groupes où il y a des encouragements, la production est beaucoup plus grande. Les habilités individuelles s'améloire avec le klaxonnement de qualité.

Fait 5 : Lorsqu'une oie tombe malade, est blessée ou abattue, deux oies quittent la formation et la suivent pour l'aider et la protéger. Ils restent avec lui jusqu'à ce qu'il meure ou soit capable de voler à nouveau. Ensuite, ils se lancent avec une autre formation ou rattrapent le troupeau.

Leçon : Si nous avons autant de bon sens que des oies, nous nous soutiendrons dans les moments difficiles ainsi que lorsque nous serons forts.


 

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